mardi 2 mars 2010

Cochabamba, La paz, Copacabana

On est de retour a Valparaiso après les évènements que vous savez. Avant d'y revenir on va essayer de rattraper le retard qu'on a accumulé.

Retour à Cochabamba pour y rester 4 jours. Non que la ville ne soit pas intéressante, au contraire, mais le fait de ne pouvoir s'éloigner d'un WC plus de 5 minutes est assez contraignant. Passage chez un médecin + analyse médicale pour aider Fanny à se débarrasser de son infection qui se révèle être une salmonelle. Nous profitons d'être dans le coin pour aller au marché voisin de Punata.




Nous filons ensuite vers la Paz, siège du gouvernement (capitale fédérale étant Sucre). L'arrivée en bus nous a scotchée. On arrive du plateau à 4000m et la ville est située dans un canyon qui descend jusqu'à 3300/3200m. La vue est absolument magnifique depuis l'autoroute avec l'Ilimani qui culmine a plus de 6000 en arrière plan.
Nous nous servons de La Paz comme un point de chute pour aller dès le lendemain aux ruines de Tiwanaku. Civilisation que tout le monde connait, non pas de nom mais grâce à Hergé. En effet, il ne s'est pas inspiré des Incas pour écrire "les 7 boules de cristal et le temple du soleil" mais bien de cet empire dont la capitale est située aux abords du lac Titicaca.
Donc voilà des images de la fameuse porte du soleil et de l'autel ou Tintin et capitaine Haddock ont failli se faire sacrifier.





Puis on se rend compte que nous nous trouvons à 3h de bus de la ville d'Oruro où se déroule chaque année un carnaval "qui égale Rio le danger en moins" dixit certains. Tout étant archi-complet depuis des lustres, nous ne pouvons pas y rester la nuit pour pouvoir vérifier cette affirmation. Nous n'assistons qu'au défilé (7heures du mat jusqu'au lendemain) qui vaux déjà largement le détour.






il nous manque un jour pour aller faire la descente de la mort qui tue en vélo entre La Paz et Coroico. Anciennement route la plus dangereuse du monde, elle n'est plus qu'accessible aux deux roues...mais pas le temps donc.
Petit passage devant une statue sympa du Che puis direction Copacabana pour se rapprocher du Pérou.



On y arrive sans un sou, on pose nos affaires à l'hostal et cherchons donc un distrib. Sans résultats puisque ça n'existe pas dans la ville pourtant ville frontalière. La banque peut tout de même fournir du liquide sur preuve du passeport sauf... pour les utilisateurs de notre cher credit agricole avec qui ils ne peuvent pas communiquer.
On retourne donc à l'hostal pour se faire incendier par le type et reprendre nos affaires. "On n'a même pas de quoi bouffer mec comment tu veux qu'on te paye!"
On achète un billet de bus pour Puno, ville civilisée la plus proche et du côté Péruvien, en promettant qu'on paiera au chauffeur en arrivant.

Donc pas un souvenir grandiose de Copacabana (le nom de la célèbre plage brésilienne vient d'ici).


Pfiouuuuu

1 commentaire:

  1. Hola les rescapé!!
    c'est chouette continuez de raconter vos aventures! sur les traces de tintin , sans le sou, sur des plateaux hauts comme un Z digne de ce nom(rapport a la référence aux morel qu'Aline a mal pris!!)hehe
    a bientot bisous

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