Le mauvais côté...

Derrière cette ville magique, ses maisons colorés accrochées comme par magie aux collines, ces gens tous sympatique, ces graphs qui rendent les maisons délabrées plus vivantes se cache une pauvreté bien présente...et la ou pauvreté est confrontée directement à la richesse, (les différences avec Vina del Mar malgré sa proximité sont affolantes) et à la présence quand même importante d'étrangers, comment ne pas trouver délinquances, cambriolages, vols, agressions.

Aussi ça va bientot faire deux mois que je vis ici et dan l'entourage proche on peut compiler: 2 gars qui se réveillent dépouillés dans un cerro sans aucun souvenir de la veille, une agression dans un escalier proche, un vol à l'arraché, Aurore s'est déjà fait voler ses papiers et puis avant-hier en rentrant de cours je retrouve notre porte dans cet état:




J'avais pas demandé à ce qu'on transforme notre appart en saloon...je fais le tour de l'appart, ma chambre est intact. Je regarde chez Aurore, plus de pc...

Je passe encore à travers les mailles du filet mais suis bien conscient que d'ici la fin de l'année mon tour viendra. Et pourtant note goût pour cette ville nous empêche presque de lui en vouloir. Il va quand même falloir commencer à redoubler de vigilance.

Voila c'etait l'article triste, en plus j'ai encore 2 interros de poutre avant de finir cette semaine un peu moins cool que les précédentes...

18 Septembre

Date de la fête nationale au Chili, ce qui signifie dans un autre langage: grosse grosse semaine.
Depuis une semaine on voit apparaitre des drapeaux et toute sorte de décoration aux couleurs nationales.




Ca faisait plusieurs semaines que les chiliens ne font que parler de cette semaine et on sent bien que c'est important ici. Effectivement la semaine fut chargée avec entre autre l'anniversaire d'Aurore,






une soirée asado avec des companéros de cours,






avec séance cueca pour constance et paulo (je prend les photos je peut pas tout faire :D)

Et donc le 18 (bon il y a aussi le 16, le 17, le 19 mais bon on va se concentrer sur la journée d'hier)
Grosse motivation générale matinale pour aller à la plage, le temps est magnifique et les deux frangins Pizarro Boris et Séba ont tout le matos pour aller faire du Body-board.






"Si tu vois un requin, tu bouges pas..."
C'est sur ces paroles rassurantes qu'Olivier et moi nous avons donc effectué notre baptème. Les vagues assez modestes nous ont quand même permit de bien tripper. Petite confirmation à propos de la température de l'eau de ce côté la du globe...sans combinaison c'est même pas la peine...
Et pas de requin évidemment :D


Ensuite une bonne empanada aux fruits de mer et retour pour aller à la fonda de playa ancha! Espèce de fête foraine, mais il y a plus de barbeks que de manèges (impeccable) et traditionnellement on y vient danser la cueca (bon nous on à oublié cette étape la :D).






Un petit verre de terremoto (tremblement de terre: une grosse boule de glace qui flotte dans un verre de vin) et un énième arret barbek plus tard et on rentre à Valparaiso pour continuer la nuit (qu'on à terminé avec Olivier avec...un compléto évidemment)

Bon et aujourd'hui je trie mes 390 photos de la semaine.

Volantines!

Ou Cometas, cerf-volants dont raffolent petits mais aussi les grands. Nous voila donc Boris, Seba, Olivier, Diego, Eliza et moi même en train d'arpenter les stands de marchands ambulants à la recherche des précieux objets.
Puis route vers la dune de Con-Con où le vent est au rendez-vous. Bon le problème quand on est Français c'est qu'on passe plus de temps à accrocher le cerf-volant (un morceau rectangulaire en papier) qu'à le faire voler. Hormis Boris qui en deux secondes réussit à l'envoyer à 200m, on à pas été bien foutu avec Olivier de faire grand chose, on va dire qu'il y avait pas beaucoup de vent. Et on a vite compris pourquoi on avait acheté 3 volantines chacun.
Bref Bob l'Eponge et Hulk n'ont pas fait long feu.










La le point noir au dessus de la grue c'est le cerf-volant de Boris



Ici au loin on peut voir Valparaiso se faire engloutir par le brouillard comme si c'était un tsunami.

Santiago

Le problème avec Valparaiso c'est qu'on y est tellement bien qu'on en oublierai presque qu'il y a des tonnes de choses a voir dans le reste du pays. Vendredi dernier dans un coup de speed on a décidé avec Olivier que le lendemain on irai passer le week-end a Santiago.

Au passage Olivier est en 4ème année en génie des matériaux mais dans une toute petite école de campagne que personne n'à jamais entendu parler, l' UTT...:p
On a donc mis le réveil alors qu'on s'était couché pas bien tôt pour aller prendre le bus à la première heure le samedi (1h de l'aprèm).
La première chose qu'on avait envie de faire c'était de dormir, et on passé le week-end à marcher...par ce que alors qu'on peut traverser Valparaiso de part en part en une demi-heure, Santiago fait 2 fois la taille de Paris. Donc tout de suite les distances sont un peu plus conséquentes.
Très vite, également la faim se rappela à notre bon souvenir c'est alors que nous entreprîmes notre week-end diététique: en 4 repas, 4 fois des frites + steack oignons œufs dans des assiettes dégoulinantes d'huile (je vous ai pas dit encore que la cuisine Chilienne était très très très très grasse? :D)




Avec la choppe de bière bien entendu, vu que c'est la boisson la moins chère.

La plaza de armas, centre névralgique de la ville.



Mon premier lama^^



Ensuite on s'est dit qu'on avait pas encore assez marché, et vu qu'il y a une vierge perchée au sommet d'une montagne en plein centre les ponots comprendront que je n'ai pas pu résisté à l'envie d'y monter (nous a pied et les chiliens en funiculaire évidemment, je vous ai pas encore dit que les Chiliens ne faisaient pratiquement pas de sport?)




C'est à ce moment la, lorsque on ne voit pas la fin de la ville, ni l'océan qu'on est content de passer l'année à Valparaiso et pas ici.(merci Bailloche)



Ensuite arriva la mission "trouver un pieu", nous n'étions en effet pas en état de faire la fête toute la nuit. Notre départ précipité ne n'ayant pas permit d'envoyer des demandes sur couch surfing avant le jour même (un peu trop tard pour espérer une réponse avant d'avoir besoin du canap), nous voila donc à l'auberge de jeunesse.



Le soir on a quand même tenté de faire un tour en ville, nous voila donc dans le quartier nocturne pour le seconde étape de notre régime gastronomique lorsque notre voisin de table Chilien commence à nous tapper la cozette. Celui-ci très sympatique, même pour un chilien, nous invite à dormir chez lui la prochaine fois que nous revenons sur Santiago ainsi qu'à son anniversaire courant Octobre. C'est quand il commence à nous le répéter pour une 7ème fois qu'on commence à se poser quelques questions. Du coup quand il commence à vouloir nous emmener dans un autre bar dans le centre ville Olivier lui dit gentiment qu'on est très bien ici dans ce quartier et plus tard, une fois qu'on à reussit à lui fausser compagnie à l'aide de "ouais ok je te demande sur facebook, t'inquiète, portes toi bien à la prochaine" un Chilien nous confirme que notre amitié seule ne l'intéressait pas mais également nos fesses... :D
Bref on va se coucher exténués.

Le lendemain, le programme est le palais présidentiel de la moneda, la statue de Salvador Allende lui faisant face.Le métro construction française (ouais on vend pas que des armes), les palmiers et les premiers bourgeons annonçant la fin de l'hiver.










Puis musée d'art précolombien, intéressant mais pas grand chose sur les incas.










Pour finir, Pedro de Valdivia fondateur de Santiago et le marché ou règne poissons et mariskos.