vendredi 5 mars 2010

La fin du voyage, le retour du jedi

Passage de frontière sans encombre et arrivée de nuit à Puno. On a longé tout le long le fameux lac Titicaca dont je n'ai pas parlé dans l'article précédent. On en reparlera plus loin.
Le distrib de billets du terminal ne marchant pas, je dois utiliser le distributeur de pièces de 5 soles pour payer le bus. On se cale dans le premier hostal venu et je prend un très amusant mototaxi afin de me rendre dans le centre pour trouver du cash. Mototaxi, ou comment improviser un moyen de locomotion en installant une banquette sur une vieille brelle... Obèses s'abstenir où fort risque de voir la machine faire du sur place.
On prend notre bus pour Cuzco à la première heure le lendemain. Inutile de s'attarder ici, on y reviendra avec les parents et la sœur poilue de Fanny.
En arrivant à Cuzco, c'est la foire aux taxis. 3 chauffeurs nous tombent dessus, on en profite donc pour faire descendre les tarifs et on se rend à la plaza des armas pour 3 soles.
Plaza gigantesque et magnifique, on se trouve une nouvelle fois dans un lieu clé de l'histoire du continent. Sensation indescriptible.

On trouve l'hostel réservé par les parents de Fanny: le Frankenstein. Accueil génial, propre, bien placé, rien à dire. Un gentil iguane (acheté sans doute illégalement) se promène dans la baraque.

Petit tour rapide dans les environs, passage à la célèbre pierre aux 12 angles.

Retrouvailles le lendemain avec Sylvie, Philippe et Agathe. Chouette du pâté, des carambars et Charlie Hebdo!
Le programme des 10 prochains jours s'annonce on ne peut plus chargé, pas le droit à l'erreur on peut pas rater un seul bus.
Dès le lendemain, on loue un taxi pour la journée et on va se faire le tour de la vallée sacrée des Incas. Le macchu est fermé, tant pis on va en profiter pour faire les environs tranquille vu qu'il n'y a aucun touriste (à part nous^^).
Chinchero et ses terrasses


Les salines de Maras

Les terrasses en amphithéâtre de Moray (à ne pas confondre avec l'enfer du plastique de Rosières)

Ollantaytambo et sa forteresse


On consacre le jour d'après aux ruines de Pisac avec Charlotte et Aurore que nous avons retrouvé à Cuzco et un guide baragouinant le francais.



Intéressant et passionné il nous apprendra plein de choses sur le culte des Incas, les étoiles et cie. Mais ils nous sortira aussi un certain nombre d'inepties sur 2012 en particulier mais aussi sur une méthode incroyable utilisée par les tailleurs de pierres. D'après lui ils étaient capables de tailler les pierres rien qu'en détournant les rayons du soleil avec un miroir et un bassin d'eau...Le modeste scientifique que je suis a un tout petit peu de mal à croire cette affirmation. Pour finir il nous apprend que des petits groupes de descendants Incas survivent dans les sommets et la jungle. Groupes de 20 nous dit-il, après 400 ans d'autarcie paye ta consanguinité.


Nous profitons pleinement du faible nombre de touristes, le marché de Pisac s'offre à nous seuls alors qu'il est habituellement bondé. La population locale elle, fait la gueule. Les vendeurs de babioles nous supplient quasiment de leur acheter quelque chose. Tout l'argent va aux réparations de la ligne de chemin de fer, les Péruviens eux désespèrent en silence.

On quitte la région des ruines plein les yeux et de l'artisanat plein les sacs. Direction Puno avec de nouveau 7h de bus, de nuit. On arrive à 5h, on embarque à 7 sur un bateau en direction des iles flottantes d'Uros dans un premier temps, puis de Taquilé. Les Uros sont une grande blague, on fait croire à une horde de touristes que des gens continuent à habiter sur des îles de roseaux en vivant de la pêche et de l'artisanat. En réalité, les Uros se sont éteints et les indiens Aymaras viennent habiter les lieux tôt le matin avant notre arrivée.
Taquilé est nettement mieux mais on a bien eu envie d'insulter notre guide commis d'office. Ayant à peine 2h sur l'île, on fausse compagnie au groupe qui va passer une bonne heure dans un restau (communautaire certes). Sur l'île, pas d'électricité, pas de chiottes, même pas un vélo. L'île est tout juste troublée par les villageois célébrant le carnaval.






Repassage en Bolivie cette fois-ci à Désaguadero pour gagner du temps par rapport à la route par Copacabana, et nous revoilà à La Paz pour...3h. On a pas le choix, si on veut rester dans les temps. Donc à peine arrivés dans la capitale on achète de suite la billet pour Uyuni. Hop, au pas de course rapide passage dans le quartier immanquable à la recherche de tous les souvenirs manquants.

Avant d'arrivée à Uyuni dans le bus le lendemain, le pare brise éclate sur toute la hauteur sur l'effet des vibrations de la piste.

On a tout juste le temps d'avaler un petit dej et on part dans notre aventure de 3 jours à travers le salar et la région du sud lipez bolivien.
3 jours à voir des paysages fantastiques!!! Salar, diverses lagunas, geysers, bain chaud à plus de 5000m d'altitude (prend ça le mont blanc), arbre de pierre, flamants roses...et j'en passe.






On croisera un Anglais en vélo que nous ravitaillerons en eau...taré va.
Le tour se termine à la bordure de la frontière chilienne, à San Pedro de Atacama. Une nouvelle fois, pas le temps de traîner et de nous remettre de nos émotions. Une chance inouie nous permet de monter tous les 5 dans un direct pour Valparaiso, départ 20 min plus tard...
24h plus tard nous sommes de retour dans notre ville d'adoption, visite classique. Cerros Alegre, Concepcion, Sebastiana, cerro Bellavista sans oublier 2 almuerzos (repas du midi) au mercado ou nous retrouvons une cuisine tout de même plus évoluée. A peine le temps de profiter du fait de se poser un peu et les Huet repartent pour leur avion de retour qui les ramènent à leur obligations.
Un voyage magnifique de deux mois se termine. Vivement le prochain :D

3 commentaires:

  1. alors toi mon ptit tu vas morfler, la soeur poilue elle s'épile les jambes et te fous ses poils dans les trous de nez ok ?
    Je sais pas comment fais fanny pour te supporter, un grand paté comme toi !!

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  2. bon, je constate qu'il n'y a pas que Fanny et Martin qui raffolent des Carambars!
    ce petiot aux joues violettes était trop craquant.....et la soupe de sa maman, à 5000m d'altitude, trop exquise!!!!

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  3. Hey ton anglais tu sais d'où il venait ? J'ai rencontré un taré en Californie qui longeait la côte en vélo. Il savait pas jusqu'où il allait... Dans ces moments tu dis que Benoit Oiller est finalement pas le seul :) (héhé Ben si tu m'entend, tu fais des truc de ouf vélo, mais moi je pourrais pas :p ). En ce qui concerne la taille des pierres au soleil et à l'eau, moi je dis c'est possible en tant que scientifique, j'ai bien eu B en Analyse Numérique et C en matériaux, sans rien comprendre à ces 2 matières :)

    Bye Z

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