Après 3 mois passés à arpenter le Chili, l'Argentine, l'Uruguay et le Brésil; et une semaine à Valparaiso en notre compagnie; mes parents s'en sont repartis vers notre cher pays qui commence à voir réapparaitre le soleil? après un hiver tellement rude. Fini la palta, les cerises, les churascos, les empanadas, les pingouins, les guanacos...pour retrouver les méchouis sur pattes, le jardin, les hôtes et...ne pas retourner au boulot.
Nous aurons donc passé ensemble 2 semaines en patagonie et une semaine ici à essayer de leur faire découvrir et aimer cette ville qui nous plait tant. A ceci, rajoutons 2 semaines en compagnie des parents de Fanny de Cuzco à Valparaiso. Merci à eux qui nous aiment et qui ne pouvaient pas se passer de nous :D
On vous aiment aussi.
mercredi 24 mars 2010
lundi 15 mars 2010
Aziz lumière!!!
Comme il faut bien que quelque chose se produise tous les jours dans ce pays, hier le distributeur d'électricité du Chili a eut un problème et la moitié du pays s'est retrouvé dans le noir complet pendant une heure.
Assez comique, nous avons assisté de la fenêtre de notre nouvel appart (d'où nous avons donc une bien belle vue de toute la baie) au rebranchement de tout le réseau, quartier par quartier, d'une nouvelle coupure totale puis enfin de toute la réilumination de la ville. Comme un nouvel an après l'heure.
J'ai malheureusement oublié de prendre une photo version apocalypse de Valparaiso, vous n'avez donc le droit qu'à la version "jour".
Assez comique, nous avons assisté de la fenêtre de notre nouvel appart (d'où nous avons donc une bien belle vue de toute la baie) au rebranchement de tout le réseau, quartier par quartier, d'une nouvelle coupure totale puis enfin de toute la réilumination de la ville. Comme un nouvel an après l'heure.
J'ai malheureusement oublié de prendre une photo version apocalypse de Valparaiso, vous n'avez donc le droit qu'à la version "jour".
vendredi 5 mars 2010
Terremoto
Bon maintenant que nous avons rattrapé le retard du voyage nous pouvons parler un peu de ce qui nous est arrivé samedi dernier.
25 ans que le Chili n'avait pas connu un séisme important, l'histoire prouve que c'est censé se produire chaque 2 décennies donc bim ça nous tombe dessus.
3h30 Fanny me réveille toute affolée, dans le colletard je pige pas trop ce qui nous arrive et mets un certain temps à en prendre conscience. Séba et Boris qui nous hébergeaient à ce moment là nous guident et tout le monde se cale bien sagement sous les portes. Les secondes défilent et la terre se calme. On se remet de nos émotions et constatons les dégradations. Rien de grave mais tout le monde est sous le choc. Quand les chiliens nous disent que c'est le plus fort qu'ils aient connu on se rend compte que nous venons de vivre quelque chose d'important.
Pour ceux qui ne sont pas tombés dessus:
http://www.lemonde.fr/planete/article_interactif/2010/02/28/des-habitants-du-chili-racontent-le-seisme_1312557_3244_2.html
Désormais, petits tremblements rythment nos journées. Aucune inquiétude à avoir. A Valparaiso les dégâts sont minimes mais dans le sud, région de Concepcion, les effets ont été dramatiques et je crois que le nombre de victimes final n'aura rien à voir avec l'actuel. Cependant, chapeau bas au Chili, transposez ce séisme en Haiti et... rayez l'ile de la carte.
Le pays va mettre tout de même un bon petit moment à s'en remettre (si ça pouvait contrarier le mandat du nouveau président Piñera ça serait déjà ça).
A un jour près, la famille de Fanny était sur place et bloquée à l'aéroport.
Pour nous ce n'est déjà plus qu'un souvenir. Merci à tout ceux qui ont pris des nouvelles de nous.
25 ans que le Chili n'avait pas connu un séisme important, l'histoire prouve que c'est censé se produire chaque 2 décennies donc bim ça nous tombe dessus.
3h30 Fanny me réveille toute affolée, dans le colletard je pige pas trop ce qui nous arrive et mets un certain temps à en prendre conscience. Séba et Boris qui nous hébergeaient à ce moment là nous guident et tout le monde se cale bien sagement sous les portes. Les secondes défilent et la terre se calme. On se remet de nos émotions et constatons les dégradations. Rien de grave mais tout le monde est sous le choc. Quand les chiliens nous disent que c'est le plus fort qu'ils aient connu on se rend compte que nous venons de vivre quelque chose d'important.
Pour ceux qui ne sont pas tombés dessus:
http://www.lemonde.fr/planete/article_interactif/2010/02/28/des-habitants-du-chili-racontent-le-seisme_1312557_3244_2.html
Désormais, petits tremblements rythment nos journées. Aucune inquiétude à avoir. A Valparaiso les dégâts sont minimes mais dans le sud, région de Concepcion, les effets ont été dramatiques et je crois que le nombre de victimes final n'aura rien à voir avec l'actuel. Cependant, chapeau bas au Chili, transposez ce séisme en Haiti et... rayez l'ile de la carte.
Le pays va mettre tout de même un bon petit moment à s'en remettre (si ça pouvait contrarier le mandat du nouveau président Piñera ça serait déjà ça).
A un jour près, la famille de Fanny était sur place et bloquée à l'aéroport.
Pour nous ce n'est déjà plus qu'un souvenir. Merci à tout ceux qui ont pris des nouvelles de nous.
La fin du voyage, le retour du jedi
Passage de frontière sans encombre et arrivée de nuit à Puno. On a longé tout le long le fameux lac Titicaca dont je n'ai pas parlé dans l'article précédent. On en reparlera plus loin.
Le distrib de billets du terminal ne marchant pas, je dois utiliser le distributeur de pièces de 5 soles pour payer le bus. On se cale dans le premier hostal venu et je prend un très amusant mototaxi afin de me rendre dans le centre pour trouver du cash. Mototaxi, ou comment improviser un moyen de locomotion en installant une banquette sur une vieille brelle... Obèses s'abstenir où fort risque de voir la machine faire du sur place.
On prend notre bus pour Cuzco à la première heure le lendemain. Inutile de s'attarder ici, on y reviendra avec les parents et la sœur poilue de Fanny.
En arrivant à Cuzco, c'est la foire aux taxis. 3 chauffeurs nous tombent dessus, on en profite donc pour faire descendre les tarifs et on se rend à la plaza des armas pour 3 soles.
Plaza gigantesque et magnifique, on se trouve une nouvelle fois dans un lieu clé de l'histoire du continent. Sensation indescriptible.
On trouve l'hostel réservé par les parents de Fanny: le Frankenstein. Accueil génial, propre, bien placé, rien à dire. Un gentil iguane (acheté sans doute illégalement) se promène dans la baraque.
Petit tour rapide dans les environs, passage à la célèbre pierre aux 12 angles.
Retrouvailles le lendemain avec Sylvie, Philippe et Agathe. Chouette du pâté, des carambars et Charlie Hebdo!
Le programme des 10 prochains jours s'annonce on ne peut plus chargé, pas le droit à l'erreur on peut pas rater un seul bus.
Dès le lendemain, on loue un taxi pour la journée et on va se faire le tour de la vallée sacrée des Incas. Le macchu est fermé, tant pis on va en profiter pour faire les environs tranquille vu qu'il n'y a aucun touriste (à part nous^^).
Chinchero et ses terrasses
Les salines de Maras
Les terrasses en amphithéâtre de Moray (à ne pas confondre avec l'enfer du plastique de Rosières)
Ollantaytambo et sa forteresse
On consacre le jour d'après aux ruines de Pisac avec Charlotte et Aurore que nous avons retrouvé à Cuzco et un guide baragouinant le francais.
Intéressant et passionné il nous apprendra plein de choses sur le culte des Incas, les étoiles et cie. Mais ils nous sortira aussi un certain nombre d'inepties sur 2012 en particulier mais aussi sur une méthode incroyable utilisée par les tailleurs de pierres. D'après lui ils étaient capables de tailler les pierres rien qu'en détournant les rayons du soleil avec un miroir et un bassin d'eau...Le modeste scientifique que je suis a un tout petit peu de mal à croire cette affirmation. Pour finir il nous apprend que des petits groupes de descendants Incas survivent dans les sommets et la jungle. Groupes de 20 nous dit-il, après 400 ans d'autarcie paye ta consanguinité.
Nous profitons pleinement du faible nombre de touristes, le marché de Pisac s'offre à nous seuls alors qu'il est habituellement bondé. La population locale elle, fait la gueule. Les vendeurs de babioles nous supplient quasiment de leur acheter quelque chose. Tout l'argent va aux réparations de la ligne de chemin de fer, les Péruviens eux désespèrent en silence.
On quitte la région des ruines plein les yeux et de l'artisanat plein les sacs. Direction Puno avec de nouveau 7h de bus, de nuit. On arrive à 5h, on embarque à 7 sur un bateau en direction des iles flottantes d'Uros dans un premier temps, puis de Taquilé. Les Uros sont une grande blague, on fait croire à une horde de touristes que des gens continuent à habiter sur des îles de roseaux en vivant de la pêche et de l'artisanat. En réalité, les Uros se sont éteints et les indiens Aymaras viennent habiter les lieux tôt le matin avant notre arrivée.
Taquilé est nettement mieux mais on a bien eu envie d'insulter notre guide commis d'office. Ayant à peine 2h sur l'île, on fausse compagnie au groupe qui va passer une bonne heure dans un restau (communautaire certes). Sur l'île, pas d'électricité, pas de chiottes, même pas un vélo. L'île est tout juste troublée par les villageois célébrant le carnaval.
Repassage en Bolivie cette fois-ci à Désaguadero pour gagner du temps par rapport à la route par Copacabana, et nous revoilà à La Paz pour...3h. On a pas le choix, si on veut rester dans les temps. Donc à peine arrivés dans la capitale on achète de suite la billet pour Uyuni. Hop, au pas de course rapide passage dans le quartier immanquable à la recherche de tous les souvenirs manquants.
Avant d'arrivée à Uyuni dans le bus le lendemain, le pare brise éclate sur toute la hauteur sur l'effet des vibrations de la piste.
On a tout juste le temps d'avaler un petit dej et on part dans notre aventure de 3 jours à travers le salar et la région du sud lipez bolivien.
3 jours à voir des paysages fantastiques!!! Salar, diverses lagunas, geysers, bain chaud à plus de 5000m d'altitude (prend ça le mont blanc), arbre de pierre, flamants roses...et j'en passe.
On croisera un Anglais en vélo que nous ravitaillerons en eau...taré va.
Le tour se termine à la bordure de la frontière chilienne, à San Pedro de Atacama. Une nouvelle fois, pas le temps de traîner et de nous remettre de nos émotions. Une chance inouie nous permet de monter tous les 5 dans un direct pour Valparaiso, départ 20 min plus tard...
24h plus tard nous sommes de retour dans notre ville d'adoption, visite classique. Cerros Alegre, Concepcion, Sebastiana, cerro Bellavista sans oublier 2 almuerzos (repas du midi) au mercado ou nous retrouvons une cuisine tout de même plus évoluée. A peine le temps de profiter du fait de se poser un peu et les Huet repartent pour leur avion de retour qui les ramènent à leur obligations.
Un voyage magnifique de deux mois se termine. Vivement le prochain :D
Le distrib de billets du terminal ne marchant pas, je dois utiliser le distributeur de pièces de 5 soles pour payer le bus. On se cale dans le premier hostal venu et je prend un très amusant mototaxi afin de me rendre dans le centre pour trouver du cash. Mototaxi, ou comment improviser un moyen de locomotion en installant une banquette sur une vieille brelle... Obèses s'abstenir où fort risque de voir la machine faire du sur place.
On prend notre bus pour Cuzco à la première heure le lendemain. Inutile de s'attarder ici, on y reviendra avec les parents et la sœur poilue de Fanny.
En arrivant à Cuzco, c'est la foire aux taxis. 3 chauffeurs nous tombent dessus, on en profite donc pour faire descendre les tarifs et on se rend à la plaza des armas pour 3 soles.
Plaza gigantesque et magnifique, on se trouve une nouvelle fois dans un lieu clé de l'histoire du continent. Sensation indescriptible.
On trouve l'hostel réservé par les parents de Fanny: le Frankenstein. Accueil génial, propre, bien placé, rien à dire. Un gentil iguane (acheté sans doute illégalement) se promène dans la baraque.
Petit tour rapide dans les environs, passage à la célèbre pierre aux 12 angles.
Retrouvailles le lendemain avec Sylvie, Philippe et Agathe. Chouette du pâté, des carambars et Charlie Hebdo!
Le programme des 10 prochains jours s'annonce on ne peut plus chargé, pas le droit à l'erreur on peut pas rater un seul bus.
Dès le lendemain, on loue un taxi pour la journée et on va se faire le tour de la vallée sacrée des Incas. Le macchu est fermé, tant pis on va en profiter pour faire les environs tranquille vu qu'il n'y a aucun touriste (à part nous^^).
Chinchero et ses terrasses
Les salines de Maras
Les terrasses en amphithéâtre de Moray (à ne pas confondre avec l'enfer du plastique de Rosières)
Ollantaytambo et sa forteresse
On consacre le jour d'après aux ruines de Pisac avec Charlotte et Aurore que nous avons retrouvé à Cuzco et un guide baragouinant le francais.
Intéressant et passionné il nous apprendra plein de choses sur le culte des Incas, les étoiles et cie. Mais ils nous sortira aussi un certain nombre d'inepties sur 2012 en particulier mais aussi sur une méthode incroyable utilisée par les tailleurs de pierres. D'après lui ils étaient capables de tailler les pierres rien qu'en détournant les rayons du soleil avec un miroir et un bassin d'eau...Le modeste scientifique que je suis a un tout petit peu de mal à croire cette affirmation. Pour finir il nous apprend que des petits groupes de descendants Incas survivent dans les sommets et la jungle. Groupes de 20 nous dit-il, après 400 ans d'autarcie paye ta consanguinité.
Nous profitons pleinement du faible nombre de touristes, le marché de Pisac s'offre à nous seuls alors qu'il est habituellement bondé. La population locale elle, fait la gueule. Les vendeurs de babioles nous supplient quasiment de leur acheter quelque chose. Tout l'argent va aux réparations de la ligne de chemin de fer, les Péruviens eux désespèrent en silence.
On quitte la région des ruines plein les yeux et de l'artisanat plein les sacs. Direction Puno avec de nouveau 7h de bus, de nuit. On arrive à 5h, on embarque à 7 sur un bateau en direction des iles flottantes d'Uros dans un premier temps, puis de Taquilé. Les Uros sont une grande blague, on fait croire à une horde de touristes que des gens continuent à habiter sur des îles de roseaux en vivant de la pêche et de l'artisanat. En réalité, les Uros se sont éteints et les indiens Aymaras viennent habiter les lieux tôt le matin avant notre arrivée.
Taquilé est nettement mieux mais on a bien eu envie d'insulter notre guide commis d'office. Ayant à peine 2h sur l'île, on fausse compagnie au groupe qui va passer une bonne heure dans un restau (communautaire certes). Sur l'île, pas d'électricité, pas de chiottes, même pas un vélo. L'île est tout juste troublée par les villageois célébrant le carnaval.
Repassage en Bolivie cette fois-ci à Désaguadero pour gagner du temps par rapport à la route par Copacabana, et nous revoilà à La Paz pour...3h. On a pas le choix, si on veut rester dans les temps. Donc à peine arrivés dans la capitale on achète de suite la billet pour Uyuni. Hop, au pas de course rapide passage dans le quartier immanquable à la recherche de tous les souvenirs manquants.
Avant d'arrivée à Uyuni dans le bus le lendemain, le pare brise éclate sur toute la hauteur sur l'effet des vibrations de la piste.
On a tout juste le temps d'avaler un petit dej et on part dans notre aventure de 3 jours à travers le salar et la région du sud lipez bolivien.
3 jours à voir des paysages fantastiques!!! Salar, diverses lagunas, geysers, bain chaud à plus de 5000m d'altitude (prend ça le mont blanc), arbre de pierre, flamants roses...et j'en passe.
On croisera un Anglais en vélo que nous ravitaillerons en eau...taré va.
Le tour se termine à la bordure de la frontière chilienne, à San Pedro de Atacama. Une nouvelle fois, pas le temps de traîner et de nous remettre de nos émotions. Une chance inouie nous permet de monter tous les 5 dans un direct pour Valparaiso, départ 20 min plus tard...
24h plus tard nous sommes de retour dans notre ville d'adoption, visite classique. Cerros Alegre, Concepcion, Sebastiana, cerro Bellavista sans oublier 2 almuerzos (repas du midi) au mercado ou nous retrouvons une cuisine tout de même plus évoluée. A peine le temps de profiter du fait de se poser un peu et les Huet repartent pour leur avion de retour qui les ramènent à leur obligations.
Un voyage magnifique de deux mois se termine. Vivement le prochain :D
mardi 2 mars 2010
Photos!!!
Toutes les photos du voyage dans son intégralité (donc certaines que vous avez vues) sont disponibles en exclusivité!
(et toutes dans le bon sens :D)
(et toutes dans le bon sens :D)
Cochabamba, La paz, Copacabana
On est de retour a Valparaiso après les évènements que vous savez. Avant d'y revenir on va essayer de rattraper le retard qu'on a accumulé.
Retour à Cochabamba pour y rester 4 jours. Non que la ville ne soit pas intéressante, au contraire, mais le fait de ne pouvoir s'éloigner d'un WC plus de 5 minutes est assez contraignant. Passage chez un médecin + analyse médicale pour aider Fanny à se débarrasser de son infection qui se révèle être une salmonelle. Nous profitons d'être dans le coin pour aller au marché voisin de Punata.
Nous filons ensuite vers la Paz, siège du gouvernement (capitale fédérale étant Sucre). L'arrivée en bus nous a scotchée. On arrive du plateau à 4000m et la ville est située dans un canyon qui descend jusqu'à 3300/3200m. La vue est absolument magnifique depuis l'autoroute avec l'Ilimani qui culmine a plus de 6000 en arrière plan.
Nous nous servons de La Paz comme un point de chute pour aller dès le lendemain aux ruines de Tiwanaku. Civilisation que tout le monde connait, non pas de nom mais grâce à Hergé. En effet, il ne s'est pas inspiré des Incas pour écrire "les 7 boules de cristal et le temple du soleil" mais bien de cet empire dont la capitale est située aux abords du lac Titicaca.
Donc voilà des images de la fameuse porte du soleil et de l'autel ou Tintin et capitaine Haddock ont failli se faire sacrifier.
Puis on se rend compte que nous nous trouvons à 3h de bus de la ville d'Oruro où se déroule chaque année un carnaval "qui égale Rio le danger en moins" dixit certains. Tout étant archi-complet depuis des lustres, nous ne pouvons pas y rester la nuit pour pouvoir vérifier cette affirmation. Nous n'assistons qu'au défilé (7heures du mat jusqu'au lendemain) qui vaux déjà largement le détour.
il nous manque un jour pour aller faire la descente de la mort qui tue en vélo entre La Paz et Coroico. Anciennement route la plus dangereuse du monde, elle n'est plus qu'accessible aux deux roues...mais pas le temps donc.
Petit passage devant une statue sympa du Che puis direction Copacabana pour se rapprocher du Pérou.
On y arrive sans un sou, on pose nos affaires à l'hostal et cherchons donc un distrib. Sans résultats puisque ça n'existe pas dans la ville pourtant ville frontalière. La banque peut tout de même fournir du liquide sur preuve du passeport sauf... pour les utilisateurs de notre cher credit agricole avec qui ils ne peuvent pas communiquer.
On retourne donc à l'hostal pour se faire incendier par le type et reprendre nos affaires. "On n'a même pas de quoi bouffer mec comment tu veux qu'on te paye!"
On achète un billet de bus pour Puno, ville civilisée la plus proche et du côté Péruvien, en promettant qu'on paiera au chauffeur en arrivant.
Donc pas un souvenir grandiose de Copacabana (le nom de la célèbre plage brésilienne vient d'ici).
Pfiouuuuu
Retour à Cochabamba pour y rester 4 jours. Non que la ville ne soit pas intéressante, au contraire, mais le fait de ne pouvoir s'éloigner d'un WC plus de 5 minutes est assez contraignant. Passage chez un médecin + analyse médicale pour aider Fanny à se débarrasser de son infection qui se révèle être une salmonelle. Nous profitons d'être dans le coin pour aller au marché voisin de Punata.
Nous filons ensuite vers la Paz, siège du gouvernement (capitale fédérale étant Sucre). L'arrivée en bus nous a scotchée. On arrive du plateau à 4000m et la ville est située dans un canyon qui descend jusqu'à 3300/3200m. La vue est absolument magnifique depuis l'autoroute avec l'Ilimani qui culmine a plus de 6000 en arrière plan.
Nous nous servons de La Paz comme un point de chute pour aller dès le lendemain aux ruines de Tiwanaku. Civilisation que tout le monde connait, non pas de nom mais grâce à Hergé. En effet, il ne s'est pas inspiré des Incas pour écrire "les 7 boules de cristal et le temple du soleil" mais bien de cet empire dont la capitale est située aux abords du lac Titicaca.
Donc voilà des images de la fameuse porte du soleil et de l'autel ou Tintin et capitaine Haddock ont failli se faire sacrifier.
Puis on se rend compte que nous nous trouvons à 3h de bus de la ville d'Oruro où se déroule chaque année un carnaval "qui égale Rio le danger en moins" dixit certains. Tout étant archi-complet depuis des lustres, nous ne pouvons pas y rester la nuit pour pouvoir vérifier cette affirmation. Nous n'assistons qu'au défilé (7heures du mat jusqu'au lendemain) qui vaux déjà largement le détour.
il nous manque un jour pour aller faire la descente de la mort qui tue en vélo entre La Paz et Coroico. Anciennement route la plus dangereuse du monde, elle n'est plus qu'accessible aux deux roues...mais pas le temps donc.
Petit passage devant une statue sympa du Che puis direction Copacabana pour se rapprocher du Pérou.
On y arrive sans un sou, on pose nos affaires à l'hostal et cherchons donc un distrib. Sans résultats puisque ça n'existe pas dans la ville pourtant ville frontalière. La banque peut tout de même fournir du liquide sur preuve du passeport sauf... pour les utilisateurs de notre cher credit agricole avec qui ils ne peuvent pas communiquer.
On retourne donc à l'hostal pour se faire incendier par le type et reprendre nos affaires. "On n'a même pas de quoi bouffer mec comment tu veux qu'on te paye!"
On achète un billet de bus pour Puno, ville civilisée la plus proche et du côté Péruvien, en promettant qu'on paiera au chauffeur en arrivant.
Donc pas un souvenir grandiose de Copacabana (le nom de la célèbre plage brésilienne vient d'ici).
Pfiouuuuu
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